Coronille de Talavera

Plante vivace mesurant jusqu’à 100 cm, caduque, glabre et glauque ; tiges ramifiées, dressées, avec des entre-nœuds courts et cylindriques, sans côtes distinctes ; feuilles pétiolées, sessiles ou subsessiles, imparipennées ou paripennées par la perte de la foliole terminale, succulentes, à 2 à 4 paires de folioles, parfois trifoliolées ; stipules à marge scarieuse, brun rougeâtre, connées, persistantes ; folioles sessiles, linéaires-oblongues à linéaires, plus ou moins charnues, sans marge hyaline.
Inflorescences de 5 à 12 fleurs ; bractéoles rougeâtres et persistantes ; fleurs à pédicelles rougeâtres ; calice glabre, fortement bossu, avec une petite crête de papilles sur la face dorsale, lèvre supérieure égale ou plus courte que la lèvre inférieure, rarement plus longue ; gousses pendantes, généralement droites, unies, à 2 à 12 segments. Graines brun rougeâtre.
Grès carbonatés et marnes, près des côtes de 10 à 60 m ; endémique du sud-est de l’Espagne, provinces de Murcie et d’Almería ; À Almería, on le trouve dans la région de Pulpí.
Plante très rare, récemment décrite, pour laquelle la classification « En Voie de Disparition » est proposée ; compte tenu de sa rareté et du fait qu’une partie de son habitat se situe dans des zones soumises à une forte pression urbaine et touristique, des mesures urgentes sont proposées pour la conservation de son habitat, ainsi que son inscription sur les listes rouges aux niveaux régional, national et européen. Évidemment absente de France.