Sérapias grégaire

Nom scientifique : Serapias gregaria

Famille des Orchidaceae

Photo Sérapias grégaire

Bois de Palayson (83) le 22 avril 2018

Photo Sérapias grégaire

Bois de Palayson (83) le 22 avril 2018

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Bois de Palayson (83) le 22 avril 2018

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Bois de Palayson (83) le 22 avril 2018

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Bois de Palayson (83) le 22 avril 2018

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Bois de Palayson (83) le 22 avril 2018

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Bois de Palayson (83) le 22 avril 2018

Informations
Plante vivace 15-30 cm, du groupe Serapias lingua, proche de Serapias olbia ; 5-9 feuilles ; bractées grandes, jusqu’à 57 mm de longueur, dépassant le casque ; inflorescence dense à sublaxiflore ; 2-5(-6) fleurs ; casque subhorizontal à dressé obliquement ; sépales 20-26 x 3,4-5,5 mm ; pétales en forme de goutte moins atténuée, proches de ceux de Serapias parviflora, la base ovale, large de 3,5-5,3 mm ; labelle long de 18-27 mm ; hypochile réniforme à obcordiforme, 9-13,5 x 12-17,5 mm, les lobes latéraux entièrement cachés dans le casque ; épichile étroitement mais nettement lancéolé, 11-18 x 3,4-5,5 mm, plan à convexe, pendant à rabattu en arrière contre l’hypochile.
Floraison mi-avril à mai, en pleine lumière, sur substrats secs à frais, alcalins à neutres : pelouses et garrigues de 0 à 200 m. Var et probablement Alpes-Maritimes, mais moins littoral que Serapias olbia ; signalé aussi de Haute-Corse ; très localisé et rare.

Note : Taxon controversé, souvent ignoré ou considéré comme constitué d’essaims hybrides non stabilisés ou comme partie intégrante de la variation de Serapias olbia dont il se distingue cependant par un certain nombre de caractères morphologiques montrant une approche de Serapias parviflora (notamment taille des bractées, formes du labelle et des pétales), ainsi que par le nombre chromosomique.
Pour les mêmes raisons, ce taxon ne peut être assimilé à Serapias strictiflora, espèce à épichile encore plus étroit et moins lancéolé, aux pétales moins larges et plus subulés, et dont les limites les plus proches de l’aire de distribution se situent à l’extrémité sud de la péninsule Ibérique, dans le domaine méditerranéo-atlantique, à plus de 1200 km des stations varoises. Cette distinction a été confirmée par des analyses génétiques. (Pierre Delforge)